mercredi 22 mai 2013

Danse tahitienne - Stage d'initiation avec Nadhia et Maeva des UrbanOri le 19/05/2013

J'ai assisté dimanche au premier stage d'une toute nouvelle compagnie, les UrbanOri. Elles présenteront de la danse orientale, du hip/hop et de la danse tahitienne, ainsi que des fusions !
Bref, ce premier stage, animé par les énergiques Maeva et Nadhia, avait pour but de nous initier à la danse tahitienne à travers (je ressors la fiche qu'elles nous ont donnée avec tous les termes :D) un morceau chanté, l'aparima, et un morceau de percussions, le otea.
Urbanori
Au programme : un échauffement qui fait en effet bien chauffer les cuisses, l'apprentissage de la gestuelle et des pas de base, et l'application du tout sur les deux morceaux dont j'ai parlé.
Déjà, félicitations à Nadhia et à Maeva, parce que tenir le planning qu'on avait prévu avec un groupe d'initiation, c'est vraiment compliqué, j'ai vu plusieurs professeurs s'y casser les dents. Et leur pédagogie a payé puisque tout le monde est arrivé à suivre la choré (pourtant très rapide) de percussions, même les élèves qui ne pratiquent pas régulièrement la danse (et n'allez pas croire que c'est facile !). Pendant que l'une montrait les mouvements, l'autre passait nous corriger.
Je n'ai pas été trop dépaysée au niveau du style des mouvements, ils ressemblent énormément à la danse orientale... mais pas tant que ça non plus, l'énergie n'est pas la même, et la musicalité non plus. L'habitude des mouvements de base m'a permis de me concentrer sur les rythmes, la musique, la gestuelle, et de sortir de ma zone de confort.

Petite mention sur le studio : le Centre de danse Alésia. J'ai été ravie en sortant parce que, pour une fois, je n'avais pas les pieds tout noirs et tout dégueu. Oui, c'est une réalité en danse, on finit souvent avec les pieds vraiment très, très sales (pas très agréable quand on a prévu une soirée après...), et je me demande à quoi peuvent bien penser certains dirigeants de salles de danse quand ils laissent les gens se promener partout avec leurs chaussures... Ou pire, quand ils organisent des cours de zumba ou de danses de salon où les gens sont chaussés... immédiatement suivis de cours où l'on est pieds nus. Bref, pardon pour cette parenthèse.

Nous avons donc été entourées du début à la fin, et grâce à la patience de nos professeurs, nous avons pu repartir de là avec deux petits chorés. Bonus, une fiche nous donnant des explications sur les mouvements et la gestuelle (puisqu'il s'agissait d'un stage d'initiation, et pas d'un cours régulier, on oublie plus rapidement les pas), la traduction des paroles de l'aparima et, je garde le meilleur pour la fin, un petit résumé historique sur la danse tahitienne. C'est primordial pour moi d'inclure des éléments historiques quand on fait découvrir une danse, mais comme la transmission orale n'est pas de mise dans nos sociétés, on oublie rapidement ce qui n'est pas écrit ; alors cette fiche est une très, très bonne idée.

- Edit du 19/06/2013 : Suite à plusieurs demandes, voici quelques extraits de la fiche.
La danse tahitienne est dansée pour différents événements (funérailles, rituels, festivités). Au XIXe siècle, la danse est interdite suite à l'arrivée des missionnaires. Finalement, au milieu du XXe siècle, elle revient en force.
Son esthétique est, selon moi, très douce, très ronde pour les pas féminins. Voilà ! -


Le prochain stage de danse tahitienne des UrbanOri sera de niveau intermédiaire/avancé et, en juin, il y en aura un autre de niveau débutant.

À vos paréos !

Voici l'aparima sur lequel nous avons dansé :


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