Danses orientales traditionelles - Fondamentaux des danses d'Afrique du Nord avec L'autre danse, du 8 au 12 juillet 2013

Saïda a une approche de la danse passionnée, et elle a notamment formé Alexia Martin (à l'époque où L'autre danse était également composée d'autres professeurs). Il n'en fallait pas plus pour que, curieuse, je m'inscrive à son stage de Fondamentaux des danses d'Afrique du Nord.
Étant donné que je ne danse "en cours" que depuis un an et quelques mois, j'avais peur de ne pas être au niveau pour profiter pleinement du stage, mais en fait, j'ai appris énormément de choses sur ma posture, mon équilibre, la culture africaine (au sens large du continent africain), etc., et s'il faut une bonne connaissance de son corps et de ses capacités, il n'y a pas de niveau à proprement parler.

Je ressors tout juste de cette semaine d'apprentissage intensif, et je dois avouer que je suis déçue et soulagée qu'elle soit terminée. Soulagée parce que mon corps a besoin de temps de repos pour assimiler tout ce qu'il a fait pendant cinq jours, déçue parce que je ne reverrai plus certaines des participantes, et que je regretterai notre groupe et l'enseignement quotidien de Saïda, c'était une sorte de formation hors du temps.

Le premier point que j'aborderai concerne le groupe de danseuses qui ont participé au stage. Je craignais un peu de ne pas m'intégrer puisque je suis loin d'être professionnelle, mais en fait, aucun problème, nous avons réussi à créer une vraie énergie à plusieurs et à nous compléter. J'ai rencontré des personnes adorables, en formation ou non, qui faisaient du flamenco, de la danse orientale, de la danse africaine, du butô, de la danse classique...

Saïda est une de ces personnes que je considère comme marquantes, elle en impose, elle corrige, elle gronde, elle félicite, elle fait travailler jusqu'à l'épuisement, elle offre une détente incroyable... En gros, c'était intense autant physiquement que mentalement, et il fallait plonger en nous pour trouver l'énergie nécessaire à la réalisation de nos danses.
La première partie du stage, de 12 heures à 13 h 30, nous faisait travailler la technique liée à l'énergie, les sauts, la tenue des bras, le souffle, un peu de technique de transe, la conscience (c'est-à-dire notre présence, pour ne pas faire les choses mécaniquement) et notre rapport au groupe.
La deuxième partie, l'après-midi, était consacrée à la composition chorégraphique, et au travail au sol et avec le voile.

Suite à un accident, je me suis cassé la cheville droite en 2004, et depuis j'ai trop tendance à m'appuyer sur ma jambe gauche. Si j'arrivais, depuis quelques semaines, à mieux gérer mon équilibre, Saïda a donné un coup de boost à ma confiance en ma cheville droite et à mon équilibre, rien que pour ça, ça valait vraiment, vraiment le coup de suivre ce stage.
Mais il n'y a pas eu que ça ! J'ai découvert l'intérêt du travail en groupe si l'on se complète et que l'on fait plus confiance à ses sens pour le situer dans l'espace. L'intérêt : une danse plus fluide où l'on se laisse aller en déliant son corps, où une belle posture devient plus naturelle, etc.
J'en ai donc retiré énormément de choses, et je sais que je n'ai pas encore pu constater tous mes progrès. Saïda est généreuse, spontanée et passionnée, et son enseignement peut servir dans toutes les danses (et aussi dans la vie de tous les jours !). Il me tarde la rentrée pour mettre tout ça à profit dans mes cours.

Du 15 au 19 juillet 2013, Saïda donne des stages de 20 heures à 21 h 30 pour enseigner les danses traditionnelles d'Afrique du Nord, mon compte rendu viendra bientôt, mais allez-y, ça vaut le coup ! Sinon, voici le lien de la méthode de Saïda est ici.