vendredi 5 juillet 2013

Danses orientales traditionnelles - Stage de rythmes d'Egypte et du Moyen-Orient avec Yasmine Louati le 30/06/2013

J'ai assisté dimanche au stage de rythmes égyptiens de Yasmine Louati (dont j'ai déjà parlé à l'occasion du spectacle Aux confins de l'Orient, ici). J'ai choisi la formule matin + après-midi, l'idée étant d'allier "théorie" (mais non, nous n'avons pas fait qu'écouter, il y a eu beaucoup de danse le matin) et pratique.

Tout a commencé par un long échauffement (j'aime beaucoup les échauffements de Yasmine, qui sont très, très doux, mais qui réveillent bien tout le corps en profondeur) et un peu de technique. Ensuite, nous avons étudié pendant trois heures (avec une pause, ouf) énormément de rythmes différents, avant de les chanter et danser.
Elle nous a également montré leur subtilité, puisque les percussionnistes peuvent les modifier en les enrichissant ou, au contraire, en ne comptant pas tous les"doum" ou "tak" (notamment sur le muwashahat, qui est plutôt long à la base). Je pensais qu'un rythme était figé, et j'avais tort ! En fait, il est aussi vivant que le reste de la musique.
Pour ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de découvrir les percussions, le "doum", c'est le rythme plus profond qui se joue au milieu de l'instrument, le "tak", c'est celui qui se joue sur les bords (et qui résonne moins, bien entendu).

Cette première partie se passait sans miroir, pour que nous puissions ressentir les différents mouvements et les rythmes. En effet, l'enseignement de Yasmine se concentre sur l'apprentissage par le ressenti des mouvements, en opposition avec le paraître.
Il s'agissait d'un stage tous niveaux très bien encadré puisque chacune avançait à son rythme sans qu'il y ait de comparaison ; à partir de là, la bonne ambiance était garantie ! Nous avons même pu faire une toute petite chorégraphie de groupe avec un travail sur l'occupation de l'espace.

Après un déjeuner sur l'herbe dans le petit parc en face de la salle de sport, Karim le percussionniste est venu nous rejoindre, et les choses sérieuses ont commencé...
Tout d'abord, nous avons eu droit à un nouvel échauffement, et l'après-midi a été consacré à l'écoute et au "lâcher prise". Et en effet, c'était bien plus simple de suivre les rythmes sans se concentrer dessus. Ça devenait instinctif.
J'ai découvert que je pouvais faire du zaar (de la danse de transe égyptienne) et des tours sans effets secondaires (à part un très, très léger tournis).

Pour résumer, l'association entre la théorie du matin et la pratique de l'après-midi était parfaitement dosée, et Yasmine était tellement énergique que je n'ai pas vu le temps passer. J'ai appris énormément de choses, notamment sur mes propres capacités si je me fais plus confiance ; et la fiche détaillée que Yasmine nous a envoyée me permet de ne pas oublier les rythmes que l'on a vus.

Petit bonus, zaar en Égypte :

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