Danses orientales traditionnelles - Stage "Danses d'Afrique du Nord, danses de transe" avec L'autre danse du 15 au 19 juillet 2013

Suite à mon expérience lors du stage sur les Fondamentaux de la danse orientale et curieuse de découvrir des danses folkloriques, j'ai assisté aux soirées consacrées à la danse gnaoua et à la danse de la jument.

Chaque stage (tout comme celui sur les Fondamentaux) a commencé par une phase d'échauffement, mais aussi de relaxation, qui a permis de créer une énergie de groupe et de nous faire danser ensemble. Pour cela, nous avons fait un cercle que chacune intégrait quand son tour venait en passant par un point précis. Ensuite, nous avons fait des exercices de respiration et de placement.
L'avantage de cet échauffement : un bon placement, une cohésion de groupe et une bonne respiration.

Comme à son habitude, Saïda a illustré la danse par des anecdotes et autres histoires qui font voyager. En gros, nous y étions presque (en plus, vu la chaleur qu'il faisait, c'était facile de s'imaginer au Maghreb). J'ai adoré l'ambiance du groupe, et j'étais ravie de retrouver certaines de mes compagnes des Fondamentaux de la semaine précédente !

La danse gnaoua est composée de balancements gracieux mais puissants qui permettent de partir en transe, si on se laisse aller.
En fait, ce que Saïda nous enseigne est un dérivé de la danse de transe "traditionnelle", qui ne s'apprend pas académiquement, puisqu'elle est improvisée (un peu comme le street shaabi, dont j'avais parlé dans mon article sur les stages de Ciya). Au fil du stage, toutes les participantes se sont lâchées et c'était un moment vraiment fort à vivre.

Le chaouiya, selon la légende, aurait été dansé pour la première fois par une femme jalouse de l'attention que son mari portait à sa jument danseuse. Cette danse de la jument imite donc les mouvements et les attitudes... d'une jument. Bien sûr, c'est facile d'écrire ça sur le papier (ou la page Web, en l'occurrence), mais beaucoup moins de le danser ! Je dois avouer que j'ai moins aimé que d'autres danses, notamment parce que je n'ai pas réussi à "entrer" dedans.

Pour résumer, c'était intéressant et j'ai appris beaucoup de choses. J'ai préféré le stage de Fondamentaux, mais il n'est pas vraiment comparable avec celui-ci puisque la finalité n'est pas la même.
Je pense que Saïda est une danseuse et professeur à rencontrer au moins une fois pour la passion qu'elle dégage !
Sur son site (ici), vous trouverez toutes les informations concernant ses cours réguliers et les stages mensuels !